Comment éviter ou mieux guérir suite à une blessure ?
La prise en charge ostéopathique des sportifs est basé sur 3 principes:
En prévention
En accompagnement vers de meilleurs performances
Pour soulager ou mieux guérir suite à une blessure
En prévention ou pour accompagner vers de meilleures performances
Au cours de l’anamnèse (entretien de début de consultation) précédant le traitement, l’ostéopathe s’intéresse à :
✓ La biomécanique spécifique du sport pratiqué ;
✓ Le volume horaire de votre activité physique ;
✓ Vos objectifs personnels à court, moyen et long termes ;
✓ Vos moments de récupération ;
✓ Les transitions sportives particulières (changement d’environnement sportif, de coach, etc.).
Il évalue aussi d’autres facteurs, comme la qualité et l’usure des chaussures avec lesquelles vous pratiquez la course, le type de revêtement sur lequel vous courez (goudron, chemins de terre, sable, montagne, etc.), le moment de survenue de la douleur (lors de la levée du pied, de la pose du pied ; en début ou fin de course) ainsi que les modalités d’entraînement (avec des notions relatives à la vitesse, l’explosivité et l’endurance).
Toutes ces informations recueillies par votre échange avec l’ostéopathe le guident pour définir les tests et le traitement qu’il pratiquera pendant la consultation.
L’ostéopathe intervient à différents niveaux, parmi lesquels on distingue :
✓ L’analyse et la restitution d’une biomécanique optimale (mouvements normaux des articulations et des muscles) ;
✓ L’analyse et la restitution des fonctions physiologiques nécessaires à la pratique de votre sport. Si vous vous exercez au sprint, l’ostéopathe prend en considération l’activité musculaire anaérobique, c’est-à-dire sans nécessité d’assimilation d’oxygène. Si vous vous exercez pour un marathon, l’ostéopathe prend en considération l’activité musculaire aérobique, autrement dit l’oxygénation nécessaire à la production d’énergie pour l’activité musculaire ;
✓ L’analyse des troubles fonctionnels associés à une pratique sportive spécifique ;
✓ Une démarche préventive globale, en s’intéressant à votre histoire de santé en cas de blessures récidivantes afin de prévenir et limiter les conséquences d’un surmenage lié à une activité physique trop intense ;
✓ Une prise en charge pluridisciplinaire avec votre médecin du sport et votre kinésithérapeute.
Pour soulager ou mieux guérir après une blessure
Certains traumatismes discrets s’apparentent aux micro-traumatismes : il s’agit de traumatismes très légers souvent imperceptibles qui, s’ils sont répétés sur une longue période, peuvent entraîner des blessures plus ou moins handicapantes.
Parmi les microtraumatismes associés à la pratique du football, on identifie :
✓ Des fractures de fatigue (il s’agit de fragilités de l’os acquises lors de la pratique sportive qui causent des lésions osseuses, allant de la simple fissure à la fracture plus franche) ;
✓ Des atteintes musculaires (crampes, fatigue musculaire, élongation à répétition) ;
✓ Des atteintes ligamentaires (entorses) et articulaires souvent retrouvées au niveau du bassin (responsables de douleurs au niveau du pubis appelées pubalgies, de douleurs dans les fesses nommées fessalgies et de douleurs lombaires), mais aussi au niveau des pieds et des genoux.
Parmi les traumatismes plus directs, on identifie :
✓ Des contusions (musculaires ou osseuses) ;
✓ Des fractures osseuses après un choc direct ;
✓ Des blessures musculaires (élongation, claquage, déchirure, rupture tendineuse partielle ou totale, etc.) ;
✓ Ou même d’autres traumatismes, plus rares, comme des traumatismes crâniens ou des « coups du lapin », qui sont en général le résultat d’une chute sur la tête.
L’ostéopathe a la capacité d’intervenir à différents moments pendant la période de remise en santé :
Soit à la suite de votre traumatisme, en limitant l’apparition de douleurs associées qui pourraient s’installer au fil du temps ;
Soit à distance de votre traumatisme. Une fois la période de rééducation passée et la reprise du sport proche, il peut être profitable de passer sur la table de l’ostéopathe afin de s’assurer que l’adaptation à la douleur n’a pas déséquilibré le reste du corps.