Attitudes et croyances sous-jacentes des étudiants, des enseignants et des praticiens en ostéopathie à l’égard de la lombalgie non-spécifique

Cette étude article, co-écrit par votre ostéopathe à Paris, a exploré les attitudes, croyances et orientations cliniques des étudiants, des nouveaux diplômés, des enseignants et praticiens non-enseignants issus de deux instituts français d’enseignement de l’ostéopathie en ce qui concerne la prise en charge de la lombalgie non spécifique (LNS). En effet, les facteurs psychosociaux jouent un rôle essentiel dans le pronostic et la prise en charge des patients présentant une lombalgie non-spécifique. Les données scientifiques indiquent que les croyances d’un individu concernant la douleur sont associées aux attitudes et aux croyances du clinicien consulté.

Cette étude a été évaluée au moyen d’une enquête transversale réalisée en ligne entre août et octobre 2021 comprenant un recueil des caractéristiques socio-démographiques, un questionnaire (Back-PAQ) et une vignette clinique.

798 participants ont répondu à l’enquête (556 étudiants, 47 nouveaux diplômés, 88 enseignants, 107 praticiens). Les résultats des étudiants au Back-PAQ ont montré une diminution progressive des scores (croyances plus adaptées) de la première année (113 ± 10,2) à la cinquième année (81,4 ± 12,1) (p < 0,001) avec une diminution plus importante entre les étudiants de 5ème année (81,4 ± 12,1) et les nouveaux diplômés (48,4 ± 7,5) (p < 0,001). Les orientations cliniques basées sur les questions de la vignette (score moyen : 1,7/3) étaient modérément corrélées au score du Back-PAQ (r = –0,489, p < 0,001). Ainsi, les participants ayant plus de croyances délétères étaient plus susceptibles d’encourager la limitation de l’activité physique ou professionnelle.

Conclusion : Pour que les futurs cliniciens puissent aborder de manière adéquate les facteurs psychosociaux associés à la LNS, il semble crucial d’évaluer leurs attitudes pendant leur formation afin de mieux appréhender les croyances qui les sous-tendent.

Pour découvrir l’article : www.medecinesciences.org