Mal au ventre et Colopathie fonctionnelle

Avoir mal au ventre et souffrir d'inconfort abdominal ont un réel impact sur la qualité de vie ( sommeil, activité physique, travail, bien-être psychologique, etc.). Au-delà de toute prise en charge médicamenteuse, et d'un travail sur l’hygiène de vie, l'ostéopathie dite “viscérale“ améliore le quotidien de tous ceux qui souffrent de troubles digestifs - trouble du transit, reflux, diarrhées, syndrome de l'intestin irritable, etc.

La colopathie fonctionnelle ou syndrome de l'intestin irritable (SII) (anciennement nommé côlon irritable ou spastique) n'est pas une pathologie mais un trouble fonctionnel, ce qui signifie qu'aucune anomalie des organes en cause n'est repérée. Elle touche 10 à 15% de la population et est trois fois plus fréquente chez les femmes. Elle peut occasionner de nombreux symptômes bénins qui sont pourtant souvent difficiles à gérer ou à supporter (crampes, torsion, brûlures, ballonnements, troubles de transit, etc.).

 

Causes de la colopathie fonctionnelle responsable de mal au ventre

Différents facteurs sont impliqués dans la colopathie fonctionnelle. Ils sont, la majeure partie du temps, le résultat de troubles moteurs du tube digestif, ce long tuyau entouré des muscles qui permettent le “transit“, c'est à dire la progression des aliments de la bouche à l'anus.  Toute perturbation durant le transit provoque ballonnements, diarrhées ou/et constipation. Ces troubles, multiples, sont souvent liés à l’alimentation ou à la digestion.

Parmi les facteurs qui favorisent et accentuent ces troubles : le stress, la fatigue, l'anxiété, la prise de repas trop copieux , une gastro-entérite, etc.

Exercices pour vous soulager

Les 4 exercices suivants soulagent efficacement la colopathie fonctionnelle.

Mal au ventre ostéopathie Paris

Mal au ventre ostéopathie Paris

Quels sont les symptômes ressentis lors de ce mal au ventre ?

Parmi les symptômes nombreux et multiformes :

  • Crampes ou spasmes (douleurs) au niveau de l'abdomen
  • Flatulences (production de gaz intestinaux)
  • Ballonnements (souvent soulagés par les selles ou l’émission de gaz)
  • Troubles du transit avec
    • diarrhée dominante
    • constipation dominante
    • diarrhée et constipation conjointes

Ces symptômes varient en intensité et en fréquence d'un individu à l'autre. Ils ne sont pas exclusifs à la colopathie fonctionnelle. Aussi en cas de symptômes persistants (fièvre, douleurs, nausées, vomissements, troubles du transit avec ou sans émission de sang) une visite chez votre médecin est conseillée, afin d'en assurer le diagnostic et exclure toute autre pathologie.

 

L'ostéopathie, une solution contre la colopathie fonctionnelle

L'ostéopathie est une excellent moyen pour soulager et réguler, grâce à un panel de techniques douces, les troubles occasionnés par la colopathie fonctionnelle. Pour ce faire, votre ostéopathe va agir à sur la motricité de votre intestin et sur le stress :

  • Au niveau viscéral, l'objectif consistera pour lui à restaurer la mobilité des organes digestifs et de travailler également sur les attaches de ces organes (afin de favoriser innervation et vascularisation).
  • Travailler sur votre diaphragme ou sur votre crâne lui permettra d'atténuer sur vous l'effet du stress.
  • Parce que dos et ventre sont intimement liés et que les troubles viscéraux peuvent aussi trouver leur cause au niveau du dos,  il pourra restaurer la mobilité de la colonne lombaire ou thoracique et ainsi normaliser la situation au niveau abdominal.

Au-delà de cette prise en charge, votre ostéopathe vous donnera de précieux conseils pour limiter les facteurs pouvant déclencher ou entretenir ces épisodes douloureux.

Quelques conseils pour prévenir et gérer le mal au ventre occasionné par une colopathie fonctionnelle

Eytan Beckmann Osteo parisCes conseils simples à suivre quotidiennement, peuvent aider à maîtriser les symptômes et diminuer douleurs et inconfort abdominal, en facilitant la digestion :

  Boire de l'eau tout au long de la journée, au moins 1 à 1,5 litre pendant et entre les repas. Limiter la consommation d’alcool, de chocolat, de café et de boissons gazeuses qui en stimulant les contractions de l'intestin irritent le tube digestif.

  Avoir une alimentation variée et équilibrée. Consommer fruits et légumes - 2 fruits par jours et des légumes cuits à l'un des deux repas. Réduire ou éviter les aliments épicés ou acides ainsi que les légumineuses (haricots, pois, choux, etc.) qui fermentent dans l’intestin ainsi que les matières grasses. Remplacer les épices par des fines herbes.

  Manger régulièrement et bien mastiquer. La consommation à heures fixes “éduque“ le système digestif à programmer la sécrétion des enzymes nécessaires à une bonne digestion. Préférer les petits repas aux repas copieux, pour cela ne pas hésiter à fractionner les repas si nécessaire.

  Faire de l'exercice (au minimum 20 minutes de marche par jour). Au-delà du fait prouvé de diminuer le niveau de stress, et de tous les bienfaits musculo-squelettiques, l'activité physique (la marche est un très bon exemple) facilite le transit.

En cas surtout de constipation :

  S'assurer que l'on consomme assez de fruits et de légumes (légumes cuits ou crus).

  Augmenter graduellement l'apport en fibres solubles (orge, avoine) et diminuer la consommation de fibres non solubles (blé, fruits, etc.).

  Maintenir un transit régulier. Pour cela, mélanger des céréales type épeautre ou kamut avec des légumes.

 

En cas surtout de diarrhée :

Parce que la diarrhée est souvent une constipation masquée...

  Boire suffisamment pour compenser les pertes.

  Supprimer lait, jus de fruits, sodas, boissons glacées qui ont tendance à accélérer le transit.

 

Pour parler de syndrome de l'intestin irritable il faut que les symptômes s'inscrivent dans une durée totale d'au moins 6 mois et soient présents au minimum 1 jour par semaine sur les 3 derniers mois.