Conseils pratiques alimentation anti inflammatoire

Alimentation anti inflammatoire

L'alimentation anti-inflammatoire consiste à privilégier certains aliments qui aident notre corps à réduire l'inflammation chronique - ce feu qui couve en permanence et peut favoriser des maladies. Les études montrent que cette approche peut réduire certains marqueurs de l'inflammation de 20 à 50%, mais attention : les résultats varient beaucoup d'une personne à l'autre. Si elle aide vraiment à prévenir les maladies cardiovasculaires et peut améliorer certains symptômes inflammatoires, ce n'est pas une baguette magique qui remplace les médicaments. C'est plutôt un complément intéressant pour rester en bonne santé.

 

 

Eytan Beckmann Ostéopathe

L'alimentation anti inflammatoire : ce que dit vraiment la science

Avertissement important: Je ne suis ni nutritionniste ni diététicien, et certaines informations présentées ici peuvent manquer de précision ou de nuances. Cependant, face aux nombreuses demandes de mes patients concernant l'alimentation anti-inflammatoire, j'ai souhaité partager un éclairage objectif sur ce que la science nous dit actuellement: ce qui semble fonctionner, ce qui ne fonctionne pas, et ce qui reste incertain.
Ces informations sont destinées à vous donner des pistes de réflexion, mais ne remplacent en aucun cas une consultation avec un professionnel qualifié. Je vous encourage vivement à discuter de tout changement alimentaire avec votre médecin ou, idéalement, avec un diététicien spécialisé qui pourra établir un plan nutritionnel adapté à votre situation personnelle, vos besoins spécifiques et vos éventuelles pathologies.
Chaque personne est unique, et ce qui fonctionne pour l'un peut ne pas convenir à l'autre. Une approche personnalisée reste toujours la meilleure option.

C'est quoi l'inflammation chronique ?

Imaginez l'inflammation comme le système d'alarme de votre corps. Quand vous vous coupez, la zone devient rouge et gonflée : c'est l'inflammation aiguë, normale et utile pour guérir. Mais parfois, ce système d'alarme reste allumé en permanence à bas bruit, sans raison apparente. C'est l'inflammation chronique - comme si votre corps était constamment en état d'alerte.
Cette inflammation silencieuse peut durer des mois ou des années sans que vous le sachiez. Elle libère en continu des substances inflammatoires dans votre sang (comme la CRP, l'IL-6 ou le TNF-α - des noms compliqués pour des molécules qui entretiennent ce problème). On peut les mesurer par une simple prise de sang pour savoir si votre corps est enflammé.

 

L'alimentation anti inflammatoire, c'est quoi exactement ?

Ce n'est pas un régime strict avec des menus imposés. C'est plutôt une façon de manger qui privilégie les aliments qui calment l'inflammation et évite ceux qui l'entretiennent.

Concrètement, on mange plus de:

  • Poissons gras (saumon, sardines, maquereau)
  • Légumes colorés et fruits, surtout les baies
  • Huile d'olive extra-vierge
  • Noix et graines
  • Épices comme le curcuma

Et on limite:

  • Les aliments ultra-transformés (plats préparés, chips, biscuits industriels)
  • Les charcuteries
  • Les sodas et sucreries
  • Les fritures et fast-food

 

Pour quelles maladies l'alimentation anti inflammatoire est vraiment efficace ?

MaladieEfficacitéCe qu'on peut espérerMon avis
❤️ Maladies du cœur★★★★★
Excellente
• 30% de risque en moins d'infarctus/AVC
• 38% de risque cardiovasculaire en moins
C'est là que ça marche le mieux ! Preuves très solides.
🦴 Arthrite★★★☆☆
Modérée
• Petite amélioration des douleurs
• Moins de raideur le matin (avec oméga-3)
Ça peut aider un peu, surtout les suppléments d'oméga-3
🔥 Maladies intestinales
(Crohn, RCH)
★★☆☆☆
Faible
• Meilleure qualité de vie
• Peut-être moins d'inflammation
Peu de preuves, mais pas de risque à essayer
🍬 Diabète type 2★★★★☆
Bonne
• 17% de risque en moins de développer un diabète
• Petit mieux sur la glycémie si diabétique
Très bien pour prévenir, utile si déjà diabétique

Les maladies du cœur : là où ça marche le mieux

C'est pour la prévention cardiovasculaire que les preuves sont les plus solides. Une grande étude ayant suivi plus de 210 000 personnes pendant 32 ans a montré que ceux qui mangeaient le plus "inflammatoire" avaient 38% de risque en plus d'avoir une maladie cardiaque. L'étude PREDIMED, très connue, a montré qu'un régime méditerranéen (qui est anti-inflammatoire) réduisait de 30% le risque d'infarctus et d'AVC chez les personnes à risque.

L'arthrite et les douleurs articulaires : des résultats mitigés

Pour la polyarthrite rhumatoïde et l'arthrose, les résultats sont plus modestes. L'étude principale (ADIRA) montre une petite amélioration des symptômes, mais pas spectaculaire. Par contre, les suppléments d'oméga-3 (huiles de poisson) semblent plus efficaces : à dose élevée (au moins 2,7 grammes par jour), ils peuvent réduire le nombre d'articulations douloureuses et la raideur matinale. Mais il faut être patient : minimum 3 mois avant de voir des effets.

Les maladies intestinales inflammatoires : peu de preuves solides

Pour la maladie de Crohn ou la rectocolite, les preuves scientifiques sont encore faibles. Quelques études montrent une amélioration de la qualité de vie et une baisse des marqueurs inflammatoires dans le sang, mais on manque de grandes études pour être catégorique. Le régime méditerranéen semble toutefois plus facile à suivre sur le long terme que d'autres régimes très restrictifs parfois proposés.

Le diabète : surtout pour la prévention

L'alimentation anti-inflammatoire peut réduire de 17% le risque de développer un diabète de type 2. Pour ceux qui ont déjà du diabète, elle peut aider à mieux contrôler la glycémie, mais modestement (baisse de l'hémoglobine glyquée de 0,3 à 0,5%).

 

Les champions anti-inflammatoires dans votre assiette

AlimentCombien en manger ?Pourquoi c'est bonAstuces pratiques
🐟 Poissons gras
Saumon, sardines, maquereau
2-3 fois par semaineLes oméga-3 agissent comme des "pompiers" qui éteignent l'inflammation• Surgelé = aussi bien et moins cher
• En boîte, c'est pratique !
🫒 Huile d'olive
Extra-vierge
2-4 cuillères à soupe/jourContient de l'oléocanthal (effet anti-douleur naturel)• À utiliser crue de préférence
• Choisir "première pression à froid"
🫐 Petits fruits
Myrtilles, framboises, mûres
1-2 tasses par jourBourrés d'anthocyanes anti-inflammatoires• Surgelés = parfaits et économiques
• Dans yaourt ou smoothie
🧡 Curcuma1 cuillère à café/jourLa curcumine calme l'inflammation• TOUJOURS avec du poivre noir
• Avec un peu de gras (mieux absorbé)
🥦 Choux, brocolis
Tous les crucifères
1 portion par jourLe sulforaphane active nos défenses naturelles• Crus ou vapeur 1-3 min max
• Si ballonnements : cuisson courte

Le saumon et ses cousins

Les poissons gras contiennent des oméga-3 qui agissent comme de véritables pompiers dans votre corps. Ils éteignent littéralement l'inflammation en produisant des substances qui calment le feu. Pour en avoir assez, mangez du poisson gras 2 à 3 fois par semaine. Si vous n'aimez pas le poisson, les suppléments peuvent aider, mais parlez-en à votre médecin pour la dose.

Le curcuma

La curcumine du curcuma a fait l'objet de nombreuses études. Elle peut réduire plusieurs marqueurs de l'inflammation. Le problème ? Notre corps l'absorbe mal. L'astuce : ajoutez du poivre noir (il contient de la pipérine qui améliore l'absorption) et un peu de matière grasse quand vous cuisinez avec du curcuma. Une cuillère à café par jour dans vos plats peut aider.

Les petits fruits rouges

Myrtilles, framboises, mûres... Ces petits fruits contiennent des anthocyanes, des pigments colorés qui combattent l'inflammation. Une à deux tasses par jour suffisent. Frais c'est bien, surgelés c'est très bien aussi (et souvent moins cher).

L'huile d'olive extra-vierge

Elle contient de l'oléocanthal, un composé qui agit un peu comme l'ibuprofène (en beaucoup moins fort). Les études montrent qu'elle réduit les marqueurs inflammatoires. Utilisez 2 à 4 cuillères à soupe par jour, de préférence crue (en salade) ou en fin de cuisson pour garder ses bienfaits.

Les choux et brocolis

Ces légumes crucifères contiennent du sulforaphane, particulièrement quand ils sont crus ou juste blanchis (cuits à la vapeur 1 à 3 minutes maximum). Essayez d'en manger une portion par jour. Si vous les digérez mal crus, une courte cuisson vapeur aide.

Ostéopathe Paris 13 et ostéopathe Paris 15
Pour soulager vos douleurs...

Les aliments à tendance pro-inflammatoire

AlimentPourquoi c'est mauvaisAlternative
🍕 Ultra-transformés
Plats préparés, chips, biscuits industriels
Augmentent l'inflammation de 14% et perturbent la flore intestinaleCuisiner maison (batch cooking le weekend)
🥓 Charcuteries
Jambon, saucisson, bacon
Les nitrites deviennent inflammatoires + risque cancerViandes fraîches, œufs, légumineuses
🥤 Sodas et sucrePic d'inflammation en 30 minutes !Eau aromatisée maison, thé, tisanes
🍟 Fritures et fast-foodGraisses trans = inflammation directe des vaisseauxCuisson four, vapeur, poêle antiadhésive

Les aliments ultra-transformés

Ce sont tous ces produits avec des listes d'ingrédients à rallonge : plats préparés, snacks, biscuits industriels... Plus vous en mangez, plus vos marqueurs inflammatoires grimpent. Ils perturbent aussi votre flore intestinale, ce qui aggrave l'inflammation.

Les charcuteries

Jambon, saucisson, bacon... Ces viandes transformées contiennent des nitrites qui se transforment en composés inflammatoires dans notre corps. L'OMS les a même classées comme cancérigènes. Gardez-les pour les occasions spéciales.

Le sucre et les sodas

Une canette de soda peut faire grimper vos marqueurs inflammatoires en 30 minutes ! Le sucre active directement les voies de l'inflammation dans vos cellules. Essayez de limiter au maximum les boissons sucrées et les desserts industriels.

Les graisses trans

On les trouve encore dans certains produits industriels (vérifiez les étiquettes : "huiles partiellement hydrogénées"). Elles augmentent directement l'inflammation et sont particulièrement mauvaises pour le cœur.

 

Les limites de l'alimentation anti-inflammatoire

👥 Nous ne sommes pas égaux
Ce qui marche pour votre voisin peut ne pas marcher pour vous. Dans certaines études, le même régime a fait perdre 30 kg à certains et prendre 10 kg à d'autres !
💊 Ce n'est PAS un médicament
L'alimentation anti-inflammatoire COMPLÈTE mais ne REMPLACE JAMAIS les traitements médicaux
⏰ Il faut du temps
Certaines études considèrent qu'il faut suivre ce régime au minimum 3 mois pour voir des effets. La plupart des études ne durent que quelques semaines = on manque de recul

Nous ne sommes pas tous égaux

C'est LA grande limite de cette approche : ce qui marche pour votre voisin peut ne pas marcher pour vous. Dans certaines études, le même régime a fait perdre 30 kg à certains et en a fait prendre 10 à d'autres ! Nos gènes, notre microbiote intestinal, notre mode de vie... tout influence la réponse.

La science a parfois ses limites aussi

La plupart des études durent seulement quelques semaines ou mois - pas assez pour vraiment savoir les effets à long terme. De plus, beaucoup d'études sont petites (50 à 100 personnes), ce qui limite leur fiabilité. Et les résultats varient beaucoup d'une étude à l'autre, ce qui complique les conclusions.

Ce n'est pas magique

L'alimentation anti-inflammatoire ne remplace JAMAIS les médicaments si vous avez une maladie inflammatoire. C'est un plus, pas un traitement. Ne stoppez jamais un traitement médical pour essayer ce régime seul.


✨ En conclusion

L'alimentation anti-inflammatoire a des bases scientifiques solides, surtout pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Elle peut aussi aider modestement pour certaines maladies inflammatoires. Mais ce n'est pas une solution miracle: les effets varient énormément d'une personne à l'autre, et elle doit toujours compléter - jamais remplacer - les traitements médicaux.

Le plus important ? Adoptez progressivement des habitudes alimentaires plus saines, sans vous ruiner ni vous stresser. Mangez plus de vrais aliments (poissons, légumes, fruits, huile d'olive) et moins de produits industriels.

Sources:

  • Tolkien K, Bradburn S, Murgatroyd C. An anti-inflammatory diet as a potential intervention for depressive disorders: A systematic review and meta-analysis. Clin Nutr. 2019;38(5):2045-2052.
  • Limketkai BN, Iheozor-Ejiofor Z, Gjuladin-Hellon T, et al. Dietary Interventions for the Treatment of Inflammatory Bowel Diseases: An Updated Systematic Review and Meta-analysis. Clin Gastroenterol Hepatol. 2023;21(10):2508-2525.e10.
  • Chicco F, Magrì S, Cingolani A, et al. Should the Mediterranean diet be recommended for inflammatory bowel diseases patients? A narrative review. Front Nutr. 2023;10:1106328.
  • Limketkai BN, Chaparro M, Gabbard S, et al. The Key Nutrients in the Mediterranean Diet and Their Effects in Inflammatory Bowel Disease: A Narrative Review. Nutrients. 2024;16(23):4201.
  • Harvard T.H. Chan School of Public Health. Diet Review: Anti-Inflammatory Diet. The Nutrition Source. Accessed 2025.
  • Ricker MA, Haas WC. Anti-Inflammatory Diets. In: StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2025.
  • Pahwa R, Goyal A, Jialal I. Chronic Inflammation. In: StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2025.
  • Liu T, Zhang L, Joo D, Sun SC. NF-κB signaling in inflammation. Signal Transduct Target Ther. 2017;2:17023.
  • Navarro SL, Schwarz Y, Song X, et al. Cruciferous Vegetables Have Variable Effects on Biomarkers of Systemic Inflammation in a Randomized Controlled Trial in Healthy Young Adults. J Nutr. 2014;144(11):1850-1857.
  • Eitner K, Vogel ME, Brachvogel B, et al. Mechanisms of tumor necrosis factor-α-induced interleukin-6 synthesis in glioma cells. J Neuroinflammation. 2010;7:16.
  • Chen L, Deng H, Cui H, et al. Inflammatory responses and inflammation-associated diseases in organs. Oncotarget. 2018;9(6):7204-7218.
  • Del Giudice M, Gangestad SW. Rethinking IL-6 and CRP: Why they are more than inflammatory biomarkers, and why it matters. Brain Behav Immun. 2018;70:61-75.
  • Lopez-Candales A, Hernández Burgos PM, Hernandez-Suarez DF, Harris D. Linking Chronic Inflammation with Cardiovascular Disease: From Normal Aging to the Metabolic Syndrome. J Nat Sci. 2017 Apr;3(4):e341.
  • Bendsen NT, Stender S, Szecsi PB, et al. Effect of industrially produced trans fat on markers of systemic inflammation: evidence from a randomized trial in women. J Lipid Res. 2011;52(10):1821-1828.
  • Galarregui C, Zulet MÁ, Cantero I, et al. The Effect of Omega-3 Fatty Acids on Rheumatoid Arthritis: A Systematic Review. Mediterr J Rheumatol. 2020;31(2):190-194.
  • Division of Cancer Control and Population Sciences. IL-6, TNF-alpha, CRP. National Cancer Institute. Accessed 2025.
  • Liu Y, Li C, Yang D, et al. Development of empirical anti-inflammatory diet index: a cross-sectional study. Nutr J. 2025;24(1):3.
  • Practice-based Evidence in Nutrition. Anti-inflammatory Diets and Health. PEN Nutrition. Accessed 2025.
  • Connaughton RM, McMorrow AM, McGillicuddy FC, Lithander FE, Roche HM. Impact of anti-inflammatory nutrients on obesity-associated metabolic-inflammation from childhood through to adulthood. Proc Nutr Soc. 2016;75(2):115-124.
  • Pahwa R, Adams-Huet B, Jialal I. Overview of anti-inflammatory diets and their promising effects on non-communicable diseases. Br J Nutr. 2024;131(3):443-459.
  • Calder PC. Omega-3 fatty acids and inflammatory processes: from molecules to man. Biochem Soc Trans. 2017;45(5):1105-1115.
  • Badsha H. Anti-Inflammatory Properties of Diet: Role in Healthy Aging. Biomedicines. 2021;9(8):922.
  • Li J, Lee DH, Hu J, et al. Dietary Inflammatory Potential and Risk of Cardiovascular Disease Among Men and Women in the U.S. J Am Coll Cardiol. 2020;76(19):2181-2193.
  • Jovanović A, Pekmezović T, Mesarič N, et al. Inflammatory mechanisms: the molecular basis of inflammation and disease. Nutr Res Rev. 2008;21(2):114-126.
  • Schwingshackl L, Schwedhelm C, Galbete C, Hoffmann G. Adherence to Mediterranean Diet and Risk of Cancer: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrients. 2017;9(10):1063.
  • Vadell AKE, Bärebring L, Hulander E, Gjertsson I, Lindqvist HM, Winkvist A. Anti-inflammatory Diet In Rheumatoid Arthritis (ADIRA)-a randomized, controlled crossover trial indicating effects on disease activity. Am J Clin Nutr. 2020;111(6):1203-1213.
  • Liu X, Li X, Zhang N, et al. Effects of omega-3 supplementation on lipid metabolism, inflammation, and disease activity in rheumatoid arthritis: a meta-analysis of randomized controlled trials. Clin Rheumatol. 2024;43(8):2479-2488.
  • Lee Y, Bae SC, Song GG. Omega-3 polyunsaturated fatty acids and the treatment of rheumatoid arthritis: a meta-analysis. Arch Med Res. 2012;43(5):356-362.
  • Wongrakpanich S, Klaewsongkram J, Chantaphakul H, Ruxrungtham K. Personalized Dietary Regimens for Inflammatory Bowel Disease: Current Knowledge and Future Perspectives. Pharmgenomics Pers Med. 2023;16:15-27.
  • Narula N, Wong ECL, Dehghan M, et al. Food Processing and Risk of Inflammatory Bowel Disease: A Systematic Review and Meta-Analysis. Clin Gastroenterol Hepatol. 2023;21(10):2483-2495.e1.
  • Lichtenstein AH, Kris-Etherton PM, Petersen KS, et al. AGA Clinical Practice Update on Diet and Nutritional Therapies in Patients With Inflammatory Bowel Disease: Expert Review. Gastroenterology. 2024;166(3):521-532.
  • Crohn's & Colitis Foundation. Special IBD Diets. Accessed 2025.
  • Papada E, Amerikanou C, Forbes A, Kaliora AC. Adherence to Mediterranean diet in Crohn's disease. Eur J Nutr. 2020;59(3):1115-1121.
  • Jannasch F, Kröger J, Schulze MB. Dietary Patterns and Type 2 Diabetes: A Systematic Literature Review and Meta-Analysis of Prospective Studies. J Nutr. 2017;147(6):1174-1182.
  • Zeraattalab-Motlagh S, Jayedi A, Shab-Bidar S. Association between Adherence to the Mediterranean Diet and Risk of Type 2 Diabetes: An Updated Systematic Review and Dose–Response Meta-Analysis of Prospective Cohort Studies. Adv Nutr. 2022;13(5):1787-1798.
  • Schwingshackl L, Missbach B, König J, Hoffmann G. Adherence to a Mediterranean diet and risk of diabetes: a systematic review and meta-analysis. Public Health Nutr. 2015;18(7):1292-1299.
  • Lainampetch J, Panprathip P, Phosat C, et al. Association of Tumor Necrosis Factor Alpha, Interleukin 6, and C-Reactive Protein with the Risk of Developing Type 2 Diabetes: A Retrospective Cohort Study of Rural Thais. J Diabetes Res. 2019;2019:9051929.
  • Wei X, Yang D, Xie C, et al. Effects of whole grains on glycemic control: a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective cohort studies and randomized controlled trials. Nutr J. 2024;23(1):47.
  • Schlesinger S, Neuenschwander M, Schwedhelm C, et al. Food Groups and Risk of Overweight, Obesity, and Weight Gain: A Systematic Review and Dose-Response Meta-Analysis of Prospective Studies. Adv Nutr. 2019;10(2):205-218.
  • Connors J, Dawe N, Van Limbergen J. Glucosinolates From Cruciferous Vegetables and Their Potential Role in Chronic Disease: Investigating the Preclinical and Clinical Evidence. Front Pharmacol. 2021;12:767975.
  • Traka MH. Low-Grade Inflammation and Ultra-Processed Foods Consumption: A Review. Nutrients. 2023;15(6):1546.
  • Mozaffarian D, Aro A, Willett WC. Health effects of trans-fatty acids: experimental and observational evidence. Eur J Clin Nutr. 2009;63 Suppl 2:S5-21.
  • Ma X, Nan F, Liang H, et al. Excessive intake of sugar: An accomplice of inflammation. Front Immunol. 2022;13:988481.
  • De Preter V. Nitrites in Cured Meats, Health Risk Issues, Alternatives to Nitrites: A Review. Foods. 2022;11(21):3520.
  • Karwowska M, Kononiuk A. Nitrates/Nitrites in Food—Risk for Nitrosative Stress and Benefits. Antioxidants (Basel). 2020;9(3):241.
  • Linus Pauling Institute. Cruciferous Vegetables. Oregon State University. Accessed 2025.
  • Innes JK, Calder PC. Omega-6 fatty acids and inflammation. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2018;132:41-48.
  • Schwab U, Lauritzen L, Tholstrup T, et al. Effect of the amount and type of dietary fat on cardiometabolic risk factors and risk of developing type 2 diabetes, cardiovascular diseases, and cancer: a systematic review. Food Nutr Res. 2014;58:25145.
  • Bustamante-Rangel M, Delgado-Zamarreño MM, Pérez-Martín L, Rodríguez-Gonzalo E, Domínguez-Álvarez J. Design of an anti-inflammatory diet (ITIS diet) for patients with rheumatoid arthritis. Contemp Clin Trials Commun. 2020;17:100524.
  • Devassy JG, Leng S, Gabbs M, Monirujjaman M, Aukema HM. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids and Oxylipins in Neuroinflammation and Management of Alzheimer Disease. Adv Nutr. 2016;7(5):905-916.
  • Simopoulos AP. The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids. Biomed Pharmacother. 2002;56(8):365-379.
  • Hart MJ, Torres SJ, McNaughton SA, Milte CM. Effects of Dietary Patterns on Biomarkers of Inflammation and Immune Responses: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Adv Nutr. 2023;14(1):101-118.
  • Qin Z, Liu N, Liao R, et al. NF-κB in biology and targeted therapy: new insights and translational implications. Signal Transduct Target Ther. 2024;9(1):53.
Ostéopathe Paris 13 et ostéopathe Paris 15
Pour soulager vos douleurs...